CHOSEN

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Diabète 1ère Partie

Diabète de type I : une maladie auto-immune

Le diabète de type I apparaît souvent de façon brutale et touche particulièrement les sujets jeunes, avant 20 ans.
Il touche 7 enfants sur 100 000.

Le diabète de type I est une maladie auto-immune :
Le système de défense de l’organisme fabrique des anticorps dirigés contre ses propres cellules. Ainsi, il détruit progressivement les cellules productrices d’insuline (cellules bêta de Langerhans) situées dans le pancréas.
Le pancréas ne produisant plus d’insuline, qui est l'hormone indispensable à l’assimilation du glucose, il se produit alors une accumulation du glucose dans le sang : c’est l’hyperglycémie.

L’apparition du diabète de type I et de ses manifestations cliniques surviennent lorsqu’il ne reste plus que 10% des cellules de Langerhans dans le pancréas. Ainsi, la découverte clinique du diabète de type I est relativement brutale alors que la maladie couvait souvent depuis plusieurs années.

Les signes cliniques sont généralement évocateurs : polyurie, polydipsie, amaigrissement et asthénie, acidocétose se traduisant par des troubles respiratoires et/ou digestifs (douleurs abdominales).

Le dosage de la glycémie confirme le diagnostic. Une prédisposition génétique et des facteurs environnementaux peuvent être à l’origine de l’activation de ce système de défense de l’organisme.

 

Diabète de type II : une maladie fonctionnelle

90% des cas de diabètes sont de types II ou DNID pour diabète non insulinodépendant.

Il touche préférentiellement des sujets de plus de 40 ans, en surpoids, de morphologie androïde et présentant des antécédents familiaux de diabète de type II.
Le diabète de type II se caractérise dans un premier temps par une insulino-résistance, c'est-à-dire que « l’insuline agit mal ». Pour compenser cette perte d’efficacité, le pancréas va sécréter davantage d’insuline et s’épuiser entrainant secondairement une insulinopénie, une carence en insuline… et à la fin, le pancréas « épuisé » cessera complètement sa production d’insuline.
De par son mécanisme physiopathologique, le diabète de type II présente un début insidieux responsable d’un retard au diagnostic estimé en moyenne à 5 ans.

Les facteurs déclenchant du diabète de type II sont surtout d’ordres alimentaires (alimentation hypercalorique, riche en matières grasses et en sucre) et comportementaux (sédentarité, obésité, surtout si l’excès de poids se localise au niveau de l’abdomen). 20% des obèses développent un diabète de type II.

Les antécédents familiaux doivent également être pris en compte. En effet, le risque de déclarer un diabète de type II est d’environ 25% si l’un des parents est atteint et de 50% si les deux parents sont atteints. Le diagnostic clinique étant difficile du fait de l’absence habituelle de symptômes, le diagnostic nécessite donc une recherche systématique de l’hyperglycémie (prise de sang ou bandelette urinaire) chez les patients à risque.

 

Pour Plus d’Infos :

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22/11/2011
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