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Qu'est que le lobbying ? COMMENT FAIRE DU LOBBYING ?

 

Lobby est un mot anglais qui signifie en français « groupe de pression » ou « groupe d’intérêts ». Au pluriel, il s'écrit lobbys ou lobbies.

Qu’est que le lobbying ?

Selon l’encyclopédie Universalis « le lobbying peut être défini comme l’attitude et l’action des groupes de pression (lobbies) qui cherchent à protéger leurs intérêts face aux décisions des pouvoirs publics. Cela suppose que le pouvoir accepte ce dialogue, et l’histoire du lobbying se confond ainsi dans une large mesure avec celle des démocraties. » Dans le cadre de la recherche européenne, le lobbying consiste donc pour un Etat, une Région, un groupe d’influence (association, plateforme technologique…) ou un organisme de recherche à faire valoir auprès des instances européennes les thématiques scientifiques qu’il souhaiterait voir financées dans le cadre du PCRD.

Faire du lobbying, de manière générale, c’est se faire entendre par un tiers dans le cadre d'une offre à lui soumettre. Il s’agit de trouver ainsi les bons interlocuteurs et de les convaincre des enjeux majeurs qu’une thématique représente. Il faut également leur prouver qu’il est essentiel qu’un tel sujet soit abordé ... de l'intérêt apporté par une choix, démontré la supériorité de son offrel les impacts, les enjeux...

Un autre type de lobbying consiste, lorsque l’on répond à un appel, à faire connaître son projet aux personnes clés, avant le dépôt d'une proposition, d'une demande, d'un contact, d'une affaire, d'un projet ...

Un lobby est une structure organisée pour représenter et défendre les intérêts particuliers d'un groupe d'acteurs économiques (groupes industriels ou financiers, entreprises, entreprises multinationales ou organisées en filières, organisations professionnelles, syndicats, fédérations...). De nombreux observateurs intègrent aussi sous la notion de lobbies les organisations non gouvernementales et les associations quand celles-ci s'organisent pour démarcher régulièrement les élus, mais cette extension typiquement anglo-saxonne fait l'objet d'un débat en Europe quand il s'agit d'associations qui défendent des causes d'intérêt général. Elle est contestée, par exemple, par le réseau d'associations ETAL (Encadrement et la transparence des activités de lobbying)[1], par la Fondation Sciences Citoyennes, de même que par des élus et par des commentateurs spécialisés[2].

On distingue le lobby proprement dit de ses outils d'influence (clubs de réflexion et d'influence dits aussi « think tanks », lobbyistes et cabinet de lobbying ou de conseils, avocats, associations et fondations financées par le groupe d'entreprises, etc.).

Des gouvernements ou des collectivités locales peuvent s'organiser également en lobbies ou recourir à des cabinets de lobbying pour faire valoir leurs point de vue et intérêts auprès d'autres autorités politiques, élus et institutions (exemple : des Conseils régionaux auprès du Parlement européen, des pays auprès de l'ONU ou du Fonds Monétaire International) . Au contraire du plaidoyer Le lobbyiste (représentant d'intérêts[3]) cherche à peser sur les décisions politiques sans chercher à gouverner directement[4].

En France, ce terme a une connotation essentiellement péjorative, les lobbies étant perçus comme défendant des intérêts particuliers ou corporatistes aux dépens de l’intérêt général, même si l'influence d'un lobby ne s’opère pas nécessairement contre la volonté des décideurs politiques ou de l'intérêt général. Des auteurs ont relié cette connotation au fait que le lobbying est une activité d'influence souvent entourée d'opacité et employant des arguments incontrôlés, voire corrupteurs, dans un contexte d'encadrement encore insuffisant sur le plan législatif, compte tenu des enjeux financiers et économiques[5]. L'homme ou le groupe politique peuvent aussi chercher à établir des relations avec les groupes d’intérêts pour obtenir plus d’informations utiles à la prise de décision, ou encore pour influencer ces groupes d’intérêts, en les associant par exemple à leur action[6].

On parle de clientélisme pour caractériser le comportement des élus ou partis politiques qui répondent facilement positivement aux pressions du lobbying. Le trafic d'influence est une forme illégale de lobbying.

Il est aujourd'hui admis par tous que les entreprises doivent communiquer. En effet, si certains consommateurs peuvent leur reprocher d'augmenter leurs prix de vente pour financer les budgets de communication, il convient aussi de noter que cet investissement, qui contribue à développer le volume des ventes, conduit donc à baisser le prix de revient et, donc, le prix de vente de ces produits. En France, les investissements en communication des entreprises ont été multipliés par vingt environ en une trentaine d'années : 9 milliards de francs en 1973, 176,2 milliards de francs en 1999, alors que le pouvoir d'achat du marché n'a même pas doublé durant cette période. Les entreprises consacrent parfois jusqu'à 20p. 100 et plus de leur chiffre d'affaires à la communication, la proportion variant suivant la catégorie de produit ou de service concerné : on approche couramment les 20p. 100 pour certaines marques de vêtements ou catégories de produits alimentaires ; dans le secteur de la parfumerie et des cosmétiques, les budgets peuvent atteindre 50p. 100 du chiffre d'affaires.

Il convient, aujourd'hui, d'identifier, d'analyser et d'évaluer les champs, les modalités et les stratégies ...

 

Pierre-André Fontaine - Conseiller en Entreprises 



11/02/2012
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